Tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur le CBD… Vous pouvez désormais le demander à notre Doc Phyto. Sa mission : répondre à vos questions, même les plus stupéfiantes !
Quel est le mode d’administration le plus efficace ?
Le mode d’administration la plus efficace reste la voie sublinguale (sous la langue) pour sa facilité de prise et pour une meilleure absorption du CBD.
La voie orale est possible, par exemple en gélules, mais nécessite le passage du CBD par les sucs gastriques acides, puis par le foie qui le transforme, étapes successives le dénaturant avec donc une perte de l’efficacité et de la quantité disponible du produit dans notre organisme au final.
Les E-liquides sont intéressants dans le cadre d’un sevrage tabagique, pour mimer la gestuelle du fumeur et surtout grâce à une absorption du CBD en vapeur, directement au niveau de la muqueuse respiratoire, la chaleur peu élevée du vapotage dégradant a minima le CBD. Une voie d’avenir sera sûrement la voie rectale en suppositoire qui, dans les études, montre déjà, comme pour la voie sublinguale, une excellente biodisponibilité.
Quel mode d’administration privilégier pour des douleurs articulaires ?
La forme la plus efficiente pour soulager des douleurs et des inflammations articulaires est représentée par l’application locale d’une crème, d’une huile, d’un gel ou d’un onguent contenant du CBD. Certains complètent cette proposition avec les formes de CBD en sublingual. Il n’est évidemment pas question de substituer les traitements conventionnels validés dans cette indication par du CBD, mais de le proposer en complément. À ce sujet, certaines personnes ont pu diminuer conséquemment avec l’accord de leur médecin, la posologie des médicaments anti-inflammatoires ou antalgiques médicamenteux.
Il existe une littérature scientifique prometteuse qui vient étayer l’emploi du CBD dans l’arthrose, l’arthrite et différentes pathologies articulaires inflammatoires chroniques comme la polyarthrite rhumatoïde.
Comment reconnaître un bon produit CBD ?
Devant la pléthore des propositions au CBD qui fleurissent, la qualité d’un produit au CBD se mesure d’abord et surtout par le certificat d’analyse qui doit lui être systématiquement associé : le pourcentage de CBD dosé doit être en cohérence avec celui affiché, et le taux de THC doit être soit nul, soit à l’état de traces.
Ensuite, c’est bien sûr l’effet attendu qui doit être au rendez-vous à la posologie recommandée Mais rappelons qu’en France, il ne peut y avoir pour l’instant de prétentions thérapeutiques avancées, ni d’allégations avec le CBD. Notons aussi que chaque personne réagira différemment et à des doses variables.
Pour l’origine, les plants de chanvre à CBD se doivent d’être cultivés selon les normes européennes, si possible sans pesticides ni d’autres substances chimiques.
La méthode d’extraction du CBD est à interroger, car elles ne se valent pas toutes. Les moins coûteuses au gaz, à l’huile ou à l’alcool, sont moins efficaces et laissent passer des traces de substances indésirables pour la santé humaine. Celle que nous préconisons, qui est heureusement la plus répandue et la plus sûre, est l’extraction par le CO2 supercritique, qui permet de préserver le CBD avec une grande pureté et sans résidus de produits chimiques.
Enfin, il est important de connaître le spectre du CBD employé, qu’on appelle “l’effet d’entourage“. Soit on a du CBD pur, dit “isolé“ ou “isolat“. Soit c’est du CBD à spectre complet, dit “full spectrum“, qui contient du CBD, d’autres cannabinoïdes non psychotropes, ainsi que des traces de THC. Le “broad spectrum“ bénéficie du même effet d’entourage et, lui aussi, de traces de THC (contrairement à ce que l’on peut lire sur ce sujet), mais à la différence du Full Spectrum, son taux de THC est très contrôlé !
Le CBD aide-t-il à maigrir ?
Le système endocannabinoïde, découvert en 1988 par rapprochement d’études dans différents pays, est un système de régulation interne biologique complexe présent dans l’ensemble de notre organisme. Il consiste en un vaste réseau de récepteurs répartis dans les systèmes nerveux (CB1) et dans d’autres tissus de l’organisme (CB2). Certains de ces récepteurs sont impliqués dans le métabolisme énergétique, la gestion des réserves de graisse et de la faim. Il est connu par exemple, que les usagers de chanvre à THC (cannabis) expriment souvent une faim importante juste après avoir fumé des joints. De même, il existe des traitements officiels par voie orale à base de THC naturel, ou de synthèse, pour lutter contre la dénutrition de maladies à des stades avancés.
Le CBD, lui, pourrait avoir plusieurs actions positives qui intéressent les personnes en situation de surpoids ou d’obésité. En effet, le CBD, au contraire du THC, semble réguler la satiété et diminuer l’anxiété facteur de pulsion alimentaire compensatrice. Le CBD pourrait agir sur l’insuline, une hormone qui transforme le sucre excédentaire en graisses de réserve, et sur la lipolyse, leur déstockage. Mais des études complémentaires permettraient d’aller plus loin… En cas de prise de poids sous CBD, il sera alors judicieux de vérifier si l’extrait de CBD ne contient pas aussi du THC, voire du CBG, LA molécule qui stimule l’appétit.
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