Tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur le CBD… Vous pouvez désormais le demander à notre Doc Phyto. Sa mission : répondre à vos questions, même les plus stupéfiantes !
Comment doser l’huile de CBD en forme sublinguale
Le nombre de gouttes à prendre sous la langue varie en fonction de la concentration ou du grammage de CBD par flacon.
Pour faire simple, on commence par 1 à 2 gouttes sous la langue avec le pourcentage de la présentation la moins dosée (5% en général), on attend quelques heures ou le lendemain pour vérifier l’absence d’effets secondaires ou parfois déjà un résultat (certaines personnes ayant trouvé le sommeil avec une seule goutte le soir au coucher !). En fonction de sa sensibilité et de son poids, il sera possible d’augmenter le pourcentage du flacon et de monter graduellement la posologie de 1 à 2 gouttes par jour jusqu’à l’obtention de l’effet désiré. On essaiera de ne pas dépasser les 20 gouttes par jour du plus dosé (en général 30%).
L’idée est de trouver le pourcentage et la dose les plus faibles efficaces. Pour certaines personnes et en fonction de l’effet recherché, une répartition des gouttes dans la journée est possible.
% CBD | 5% | 6% | 7% | 8% | 9% | 10% | 15% | 20% | 25% | 30% |
CBD mg pour 10 ml (200 gouttes) | 500 | 600 | 700 | 800 | 900 | 1000 | 1500 | 2000 | 2500 | 3000 |
CBD mg pour 1 goutte | 2,5 | 3 | 3,5 | 4 | 4,5 | 5 | 7,5 | 10 | 12,5 | 15 |
Tableau de correspondance entre le % de CBD affiché par flacon et sa concentration en milligrammes par goutte
Quelle est la différence, et la fonction, des plants mâles et femelles du cannabis sativa ?
Le cannabis (Cannabis sativa) est une plante dioïque, signifiant qu’elle génère des fleurs masculines et féminines sur des plantes différentes. Elle peut également être à l’origine de plantes possédant les deux sexes sur le même pied : et dans ce cas pour simplifier, elle est dite monoïque quand les organes mâles (étamine) et femelles (pistil) sont bien différenciés, et hermaphrodite, quand ces derniers se situent en plus dans la même fleur (NDLR : la réalité biologique est plus complexe).
Les plus recherchés par les cultivateurs sont bien entendu les fleurs femelles qui produisent des têtes résineuses gorgées de cannabinoïdes dont les fameux THC et CBD.
Les plantes mâles, elles, portent des sacs remplis de pollen et ne produisent pas de fleurs, ce qui les rend moins intéressantes. Cela étant, ces plantes mâles restent nécessaires à la fertilisation des fleurs femelles et pour la création d’hybrides et de nouvelles variétés de cannabis.
Identifier les plantes mâles précocement à la pousse et les déplacer du lieu de culture, est important pour un cultivateur afin de réduire les chances de fertilisation accidentelle et pour obtenir un meilleur rendement. Depuis que les graines féminisées existent, pratiquement plus aucune plante mâle n’est cultivée.
Est-ce la même plante qui produit le CBD et le cannabis récréatif (plus chargé en THC) ?
Il faut déjà distinguer le chanvre Cannabis sativa à destination industriel, avec une plante contenant moins de 0,2 % de THC pour son exploitation en France, et le chanvre à action cérébrale, Cannabis sativa avec ses sous-espèces sativa et indica majoritairement, concentrant généralement des pourcentages élevés de THC (donc illégales). Parmi ces dernières, des cultivars ont été croisés pour faire monter leur teneur en CBD et réduire celle en THC : de nombreuses variétés enrichies en CBD existent avec des taux variables de THC et de CBD. Bien entendu, celles contenant plus de 0,2 % de THC ne sont pas autorisées en France, et inversement.
C’est donc toujours la même plante sur le plan botanique, Cannabis sativa, mais dont la composition biochimique et même la morphologie ont bien changé.
Qu’est-ce qui doit être mentionné sur le packaging d’un produit CBD et qui garantit au consommateur la bonne facture du produit ?
Les critères à vérifier avant achat :
– L’origine de la matière première avec un chanvre cultivé selon les normes européennes, contenant moins de 0,2 % de THC*, issu d’un terrain de culture sans pesticides ni autres produits de synthèse.
– Le mode d’extraction du CBD : au mieux par du CO2 supercritique, extraction d’une grande pureté sans résidus chimiques. Les extractions par des solvants chimiques, par l’huile ou par l’alcool étant moins sûres avec parfois des problèmes de conservation et de résidus indésirables.
– Un certificat d’analyse indiquant la qualité et la quantité des ingrédients : le choix d’un isolat de CBD pur (sans THC*), ou d’un extrait à large spectre avec les autres cannabinoïdes (sans THC*), ou à spectre complet avec des traces de THC*. Le grammage et le pourcentage de CBD doivent être respectés ainsi que l’absence de THC*.
– Emballage en verre fumé pour éviter l’oxydation du contenu.
– Pas d’allégation de santé sur le produit et son emballage en l’absence d’autorisation actuelle des instances de santé française.
*THC= tétrahydrocannabinol, molécule considérée comme stupéfiante suivant la loi française et interdite
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