Des douleurs chroniques, une sensation de fatigue permanente, des maux de tête, troubles du sommeil ou de l’appareil digestif, voici quelques-uns des symptômes d’une maladie qui gagne du terrain et s’apparente à un déréglement du système nerveux, une expression de troubles psychosomatiques… Un terrain de jeu sur lequel le CBD a déjà prouvé son efficacité !

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Une maladie difficile à déceler mais invalidante au quotidien
1.6% de la population adulte souffre de cette pathologie en France, près de 5% de la population des pays occidentaux selon l’OMS, et majoritairement les femmes (8/9 cas sur 10 d’après l’Assurance maladie). Et cette part serait sous-estimée car le parcours pour arriver au diagnostic étant très difficile et long, et de fait, tous les cas sont loin d’être diagnostiqués. Maladie « invisible », elle a longtemps été occultée par les médecins, estimant qu’il s’agissait là d’exagération de la part des patient(e)s.
Classée comme « douleur chronique généralisée » par l’OMS, elle n’est plus considérée comme maladie psychosomatique, mais comme une douleur « nociplastique » (causée par des altérations de la nociception, système de détection et de contrôle de la douleur).
Effectivement, les symptômes consistent en des douleurs généralisées chroniques diffuses, une hypersensibilité douloureuse(un simple appui, touché, voire effleurement provoque des douleurs) et divers troubles, du sommeil et de l’humeur, aggravés par divers états émotionnels ou physiques (stress, postures). Mais ils peuvent être améliorés par la relaxation et l’activité physique.
L’impact sur la vie personnelle mais aussi, et surtout, professionnelle, est important : jusqu’à 50% des malades se retrouvent en incapacité.
Les causes ne sont pas encore bien identifiées et aucune lésion ou marqueur biologique ne permet objectivement son diagnostic.
La prise en charge est multiple et commence à partir du moment où l’errance médicale prend fin, apportant un premier soulagement pour le patient.
D’autres approches sont essayées, par l’activité physique, et des thérapies permettant de mieux gérer la maladie.
Les traitements pharmacologiques sont possibles dans un second temps, mais peuvent vite se transformer en cocktails médicamenteux : antalgiques, antiépileptiques, antidépresseurs, anti- inflammatoires, hypnotiques (somnifères)…
Nous retrouvons souvent des opioïdes, molécules au potentiel addictif important.
Malheureusement, malgré leur dangerosité sur le long terme, l’efficacité de ces derniers n’est pas observée chez tous les patients, et est la plus souvent partielle.
La balance bénéfice/risque n’est donc pas toujours favorable et l’espoir de certaines personnes se tourne vers les cannabinoïdes, en particulier le CBD.
Le CBD, une réelle aide ?
Toute volonté d’essayer le CBD dans ce cas doit s’accompagner d’un suivi médical. Il ne faut pas oublier les potentielles interactions médicamenteuses. Consultez l’avis d’un médecin.
Il est bon de rappeler que nous ne pouvons pas parler en des termes médicaux, ni alléguer de quelconques bienfaits thérapeutiques à cette molécule, même si l’expérience du terrain nous montre que celle-ci a permis à de nombreuses personnes en souffrance de trouver, enfin, du réconfort. Et parfois même avec une diminution progressive d’une partie des autres traitements, voire leur arrêt selon les cas.
Il faut dire que le CBD peut remplir plusieurs critères : antidouleur, anti-inflammatoire, action sur le sommeil, et l’humeur. Des études ont montré un impact positif sur la fibromyalgie, mais d’autres résultats seront nécessaires afin d’affirmer tout son potentiel thérapeutique.
Une d’entre elles, datant de 2016, suppose qu’il existerait un lien avec une déficience du système cannabinoïde endogène (le système endoncannabinoïde joue un rôle primordial dans l’homéostasie cellulaire, système permettant au corps de maintenir un équilibre), celui-ci étant lié aux récepteurs CB1 et CB2, expliquant donc l’efficacité des cannabinoïdes comme le CBD, qui viennent se fixer sur ces récepteurs.
Selon trois autres études (2011, 2014, et 2019), l’efficacité quant aux douleurs n’est pas négligeable.
Dans l’une d’elle, les témoignages affirmant que le cannabis thérapeutique a été très efficace concernent 62% des sondés, ou de façon plus modeste pour 33%, mais avec des effets notables.
La plupart d’entre-eux affirment ressentir une meilleure efficacité avec le CBD plutôt qu’avec trois médicaments pourtant approuvés par la FDA et présents sur le marché américain.
Dans une autre étude, constat a été fait d’une baisse de l’intensité des douleurs de 9.0 à 5.0 (sur une échelle de 0 à 10) pour 81% des 367 patients testés.
En parallèle, nous voyons régulièrement des retours encourageants de la part des concernés eux-mêmes. Douleurs moindres, santé mentale améliorée, qualité de sommeil accrue… Et si le CBD était le traitement adéquat ?
En conclusion
Sans pousser sur un terrain que nous ne maîtrisons pas, il semble évident que s’il était possible de trouver une alternative viable aux mélanges détonants et addictifs souvent proposés assez facilement devant la détresse des patients, on aurait là une véritable avancée.
Et comme nous le constatons petit à petit, le CBD pourrait être un outil conséquent afin de leur redonner une qualité de vie convenable.
Car les traitements classiques ne sont pas exempts d’effets secondaires parfois importants : dépendance, impact sur l’humeur, l’énergie, dommages sur les organes…
Face à cela, le CBD est pour le moment largement considéré comme n’ayant que peu, voire pas d’effets secondaires.
Bien entendu, cela demande encore un recul de quelques années supplémentaires pour en avoir le cœur net, mais il est intéressant de constater que le rapport bénéfices/risques est, d’après les données existantes, bien meilleur pour cette molécule.
Pour le droit à une vie sans souffrances, mais surtout améliorée, la science se doit de continuer activement les recherches dans ce sens.
En attendant, prenez soin de vous, trouvez une écoute médicale adéquate, et ne restez plus seul(e)s face à ces épreuves !
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